Cette question m'est souvent posée !
Voici quelques éléments de réponse :
Notre syndicat, indépendant de toute idéologie politique, peut se permettre de juger objectivement les propositions ou les décisions concernant l’Ecole et ceux qui la font. Ceci n’est malheureusement pas le cas pour certains de nos " concurrents " plus préoccupés par la transformation de l’école et de la société.
Nos idées et nos revendications sont légitimes, car elles sont le fruit d’analyses de gens de terrain, de collègues qui pratiquent effectivement dans les écoles, qui, tous les jours, sont confrontés aux réalités du métier d'enseignant, de directeur, de conseiller pédagogique, de psychologue, de maître formateur ou de maître spécialisé...
Ce qui nous différencie encore, c'est que nous n’avons pas les " sponsors ", pudiquement appelées " associations ou mutuelles amies ", qui permettent à nos concurrents de diffuser de belles publications en quadrichromie comme les journaux, les agendas ou les dossiers. Mais c'est tant mieux, notre liberté de penser et d’agir comme notre objectivité sont à ce prix.
Aujourd'hui, au delà de certaines différences de fond ou de simple forme, les collègues se trouvent face à deux conceptions peu compatibles du syndicalisme :
Pour le S.N.E., l'âme du syndicalisme, c'est la défense des personnels, de ceux qui font l'école au quotidien.
Pour nos trois principaux concurrents, l’axe majeur de leurs revendications est la transformation de l’école et par voie de conséquence, celle de la société.
Au S.N.E., nous sommes convaincus que ce n'est pas le scénario qu'il faut changer. Par contre il est essentiel de donner à tous les acteurs de l’école, les moyens de bien faire leur métier, dans la sérénité, avec la confiance et le respect de nos partenaires et de notre hiérarchie.
Jean-Claude HALTER |